Traitement par jet d’air comprimé

Le traitement par jet d’air comprimé, est la seule solution techniquement universelle puisqu’elle permet de traiter aussi bien une porte d’écluse en place, qu’une plaquette de frein. Le matériel utilisant l’air comprimé peut aussi, à l’inverse du procédé par turbine, être portable, ou transportable. Il est toujours maniable, souple d’utilisation et polyvalent, dans la mesure où il permet de traiter des pièces de formes très diverses. C’est son principal avantage. L’investissement est faible s’il est portable (chantier) et plus conséquent s’il est fixe (cabine en atelier). Les deux objections qui pèsent au moment de son choix sont la main d’œuvre et la consommation d’air comprimé, qui sont des données économiques fondamentales.

Critères de choix

Le premier critère de choix est la variété des pièces à traiter et la diversité des formes.
Le second critère de choix est la capacité moyenne de production, qui en cabine ne doit pas excéder pour 4 opérateurs maximum: 40 m2/h en SA 3 ou 120 m2/h en SA 2, pour une puissance compresseur de 75 kW. Ceci afin d’éviter une trop forte consommation d’air comprimé, qui nécessiterait l’investissement d’une petite centrale d’air et le coût important de la main-d’œuvre, qui viendrait alors considérablement grever le prix de revient du traitement.

Bilan économique

Le prix de revient du mètre carré traité en cabine à jet d’air comprimé est assez facile à cerner. En effet, il fait intervenir des paramètres bien connus qui sont, la main d’œuvre, la consommation d’air comprimé et d’abrasif, ainsi que le remplacement des pièces d’usure. Auxquels peut venir s’ajouter l’amortissement de l’investissement de base.

 

Traitement par turbine mécanique

Le traitement par turbine serait un procédé parfait s’il n’était pas aveugle. A l’inverse du jet manuel ou mécanisé, qui suit avec précision la géométrie de la pièce, la turbine projette en un point fixe et dans une direction invariable, quelques dizaines, voire des centaines de kilos d’abrasif par minute, qu’il y ait ou non une pièce à traiter dans la zone d’impact.
Si le jet manuel suit la pièce, la turbine étant fixe, c’est la pièce qui doit se déplacer dans la zone de projection.
Les machines à turbines n’ont de réel intérêt, que dans la mesure où elles peuvent être spécialisées dans leur travail (ex : tôles, profilés, tubes, ou pièces de formes régulières et répétitives). Même les machines relativement universelles, type à charge suspendue ou à tablier, connaissent aussi des limites d’utilisation liées aux dimensions et à la forme des pièces.

Critères de choix

Le premier critère de choix est la spécificité des pièces à traiter et la régularité des formes.
Le second critère de choix est sa grande capacité de production, puisqu’une petite machine équipée d’une turbine de 7,5 kW peut traiter 40 m2/h à 100% en SA 3, soit l’équivalent de 4 opérateurs manuels pour un moindre coût énergétique, hors amortissement.

Bilan économique

Le prix de revient du mètre carré traité par turbine mécanique est plus difficile à cerner. En effet, la consommation d’abrasif (pas toujours projeté sur la pièce) ainsi que l’entretien de la machine (lié à une autodestruction) sont plus difficiles à établir. Néanmoins, utilisée à 80% de son temps, la turbine engendre un coût du mètre carré traité, 3 fois inférieur à celui de la cabine à jet libre, hors amortissement.

 

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